PETITE BRETONNE

PETITE BRETONNE


La nuit venue,
J'erre, dans ta rue,
Espérant t'apercevoir,
Derrière ta fenêtre un soir.

Je suis là tel un voyeur,
Espionnant à la lueur,
La silhouette de mes désirs,
L'ombre que je voudrais saisir !

Je t'écris au clair de lune,
Toute ma passion peu commune !
Quatrains, sonnets et odes,
Tous mes poèmes, chanterai comme un rapsode.

Tout mon être est en querelle,
La vie me paraît bien cruelle !
Je t'aime, j'aimerais tant te le dire,
Mais comment choisir l'instant à saisir ?

Oui, existe t-il un instant propice,
Sans que l'intention passe pour du vice ?
Comment provoquer la rencontre,
Sans être choquant à son encontre !

Demain tous mes écrits, te ferai parvenir,
De ta lecture dépendra mon avenir !
Toutes mes espérances reposent dans cette lettre,
Toute la sensibilité désemparée d'un être !


DELCAU Roinos